La chlorophylle, trésor vert allié de votre santé par Eric Darche

La chlorophylle, trésor vert allié de votre santé par Eric Darche

- Categories : Conseils bien-être

Les chlorophylles sont les principaux pigments assimilateurs des végétaux photosynthétiques.

Ces pigments, situés dans les chloroplastes des cellules végétales, interviennent dans la photosynthèse pour intercepter l'énergie lumineuse, première étape dans la conversion de cette énergie en énergie chimique. Leurs spectres d'absorption du rayonnement lumineux sont responsables de la couleur verte des végétaux ; la longueur d'onde la moins absorbée étant le vert, cette couleur est perçue dans la lumière réfléchie vers l'oeil par la feuille.

L'assimilation chlorophyllienne est l'assimilation active du dioxyde de carbone par voie de photosynthèse au moyen de la chlorophylle. Elle est un processus biologique de transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique de liaison grâce aux chloroplastes chlorophylliens. La synthèse chlorophyllienne est la forme la plus fréquente de photosynthèse.

 

Le docteur Wattenburg de la Faculté de Médecine de l’Université du Minnesota a montré que, lorsqu’on nourrissait des rats avec une alimentation contenant tous les vitamines et nutriments connus, mais sous une forme hautement purifiée à 50-75% comme c’est le cas dans notre alimentation moderne, ces animaux ne parvenaient plus à élaborer certaines enzymes dont le rôle est d’annihiler les cancérigènes dans le foie.

 

Par contre, lorsqu’on donnait aux mêmes rats des portions de verdure, ils arrivaient à produire ces enzymes. Le composé présent dans les feuilles et les plantes qui assure cette possibilité est appelé « indole ».

 

Différentes herbes ou plantes vertes, contiennent de l’oxygène liquide utile pour la digestion,pour le fonctionnement du cerveau et ont une action contre la prolifération des cellules cancéreuses, car ces dernières ne peuvent subsister qu' en présence d’oxygène.

 

Différentes herbes et plantes vertes renferment plusieurs centaines d’enzymes contribuant largement à leur intérêt nutritionnel exceptionnel grâce à leur chlorophylle. Pour lutter contre l’oxydation cellulaire, il est nécessaire de fournir au corps des antioxydants (comme la vitamine E, C, le sélénium), ainsi que des enzymes antioxydantes (comme la SOD, la catalase, la peroxydase, le glutathion).

 

La chlorophylle de l’herbe de blé ou d’orge par exemple, a la même structure moléculaire

que l’hémoglobine du sang, à la seule différence que la molécule centrale est composée de magnésium et non de fer.

 

Les préparations à base de fer sont souvent inefficaces parce que le cuivre est indispensable à l’assimilation et au stockage du fer dans l’hémoglobine. Pour la production de sang, il faut certains « éléments » dont 1 ion de fer, 1 ion de cuivre, 1 ion de potassium et 1 protéine.                    

En plus, l’acide folique (ou vitamine B9) est essentiel pour la formation de sang. S’il y a une déficience de cuivre ou de fer par exemple, l’anémie va s’installer.

 

En revanche, la chlorophylle, en raison de sa composition chimique unique, même isolée, entraîne une stimulation de la production d’hémoglobine et de globules rouges. Selon Binet et Stunza (Recherche sur l’anémie provoquée, essais de thérapeutique expérimentale, 1937), des lapins anémiques dont l’alimentation est uniquement supplée en chlorophylle, sans apport de cuivre ou de fer, ont retrouvé un taux normal de globules rouges en 14 jours grâce à ce régime particulier. D’autres expériences réalisées par les chercheurs Bereskov, Petrvas, Isotfva (en 1980) ; Levshin, Kelentri, Fekete Kun (en 1958), et Sofonova (en 1965) confirment l’usage de la chlorophylle contre les anémies soulignant que, lorsque l’on ajoute du fer bio-disponible, les résultats sont plus rapides.

 

Des études ont pu démontrer que la chlorophylle contenue dans les végétaux (comme l’herbe de blé ou d’orge, par exemple) augmentait la résistance à la radioactivité. Au cours d’une expérience réalisée sur des cobayes qui avaient tous reçu une dose mortelle de rayons X, 97% de ceux qui absorbaient leur nourriture habituelle perdirent la vie dans les 20 jours ; 44% de ceux nourris avec des carottes moururent dans des délais identiques ; mais aucun de ceux qui étaient nourris avec des végétaux verts ne succomba.

 

Expérience avec de la chlorophylle.

 

Les docteurs Rafsky et Krieger ont obtenu de multiples guérisons de recto-colites hémorragiques grâce à des lavements à la chlorophylle. Aux dires du docteur Caroll Wright (professeur de dermatologie à Temple University de Philadelphie) et du docteur W. S. Morgan (de la même université), de grandes améliorations ou encore des guérisons totales ont été atteintes dans plusieurs pathologies, telles que des infections internes et des ulcérations profondes, des maladies de peau diverses, des gingivites, etc. grâce à la chlorophylle.

 

Rappel biochimique à propos de la chlorophylle.

 

Le pigment vert du végétal (la chlorophylle) qui est élaboré par la photosynthèse est un concentré de lumière du soleil, et donc d’énergie et de vie. Au sens spirituel, le soleil est le symbole de la sagesse (lumière) et de l’amour inconditionnel (chaleur). Ce n’est sans doute pas le hasard si la couleur verte est associée au chakra du c?ur, qui est l’un de nos principaux centres d’énergie.

 

La photosynthèse permet aux plantes de fabriquer du sucre (fructose) à partir du gaz carbonique atmosphérique et de l’eau. Dans un végétal, la chlorophylle est utilisée par stocker l’énergie du soleil pour de nouvelles synthèses organiques nécessaires au processus de la vie.

 

Le chercheur Halima Neumann affirme que la chlorophylle est la seule substance qui peut transférer, à travers les aliments que nous absorbons, l’énergie du soleil qu’elle a stockée.

La partie verte des plantes est composée, entre autres, de fragments de particules collectrices d’énergie lumineuse, les phycobilisomes, qui contiennent de petites quantités de lipides, et plus encore, de protéines, des chlorophylles a et b.

 

Dans les phycobilisomes, la chlorophylle est associée à des protéines (comme par exemple des phycocyanines). La chlorophylle a la capacité de convertir le gaz carbonique en oxygène favorisant une meilleure oxygénation des tissus. Ceci stimule toutes les guérisons et est à conseiller dans toutes les pathologies liées à l’asphyxie cellulaire en tant qu’adjuvant majeur.

 

La chlorophylle est bénéfique dans la réduction de la production des gaz et des toxines liées à la digestion. On peut la conseiller en cas d’haleine forte et de fermentations intestinales.

La chlorophylle est un régénérateur et un stimulant du foie. Cet effet a été confirmé par les docteurs Wattenburg (de l’Université du Minesota) et Charles Schnabel.

 

La chlorophylle contribue à neutraliser les toxines bactériennes, même celles des staphylocoques dorés ou du Colstridium perfringens. Elle participe également à restaurer l’équilibre acido-basique du corps.

 

Selon le docteur Bichet, la chlorophylle présente dans le jus d’herbes et de feuillus améliore le fonctionnement cardiaque et agit bénéfiquement sur le système vasculaire, les intestins, l’utérus et les poumons. D’après le docteur Arthur Robinson, du Linus Pauling Institute, le jus de certaines herbes et plantes vertes, semble avoir un effet de dilatation sur les vaisseaux, améliorant ainsi la circulation et la nutrition des cellules ; consommé régulièrement, il contribue à faire diminuer l’incidence du cancer de 75%.

 

Selon le docteur Chiu-Nanlai de l’Université du Texas, la chlorophylle combat efficacement les tumeurs sans qu’il y ait besoin de recourir à des drogues chimiques. Une expérience menée en 1928 par le docteur Charles F. Schnabel du Kansas City Rockhurst Collège à Kansas City, a permis de découvrir que les poules nourries avec une matière végétale génératrice de sang (telle que l’herbe de céréales) pondaient un plus grand nombre d’?ufs et vivaient beaucoup plus longtemps que celles nourries avec une alimentation normale.

 

Par un simple accroissement de 10% de l’alimentation avec de l’herbe de céréales, la production d’?ufs augmentait de 38% à 94% en hiver ! Les ?ufs étaient plus nombreux, les coquilles plus dures et les poussins en meilleure santé qu’à partir des ?ufs des poules nourries ordinairement.

 

Des expériences conduisant à des résultats similaires ont été réalisées en nourrissant les poules avec des germes d’herbes d’orge et d’alfalfa.

 

La chlorophylle, sans être la panacée d’une santé assurée sans effort, contribue par son usage quotidien, à optimiser de nombreux processus biochimiques de notre organisme et ainsi représente, un allié incontestable favorisant une excellente santé. 

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