L’hydratation en été, par Aurélie Scarabin

L’hydratation en été, par Aurélie Scarabin

- Categories : Conseils bien-être

Nos cellules sont constituées d’eau à plus de 99%. Il peut donc être intéressant de lui accorder une attention particulière dans notre hygiène de vie et notamment en été où notre besoin d’hydratation augmente.

Les facteurs déclenchant la déshydratation:

Plusieurs éléments peuvent être à l’origine d’une déshydratation :

  • L’activité métabolique de l’organisme qui correspond à la dégradation ou à la synthèse de molécules et qui engendre une perte en eau notamment via la respiration, la sueur et l’urine.
  • La température extérieure qui augmente la transpiration.
  • L’activité physique qui augmente, elle aussi, la transpiration.
  • L’âge, la quantité d’eau présente dans notre corps diminue en vieillissant.
  • Une alimentation trop cuite, salée et sucrée.

déshydratation

L’importance de l’alimentation:

L’hydratation ne vient pas exclusivement de l’eau mais aussi des végétaux aqueux qui contiennent de l’eau sous une forme moléculaire H3O2 que notre corps assimile mieux que la forme H2O présente dans l’eau plate.

En fonction de notre alimentation, nos besoins de consommer de l’eau changent significativement. En effet, une personne vivant dans un pays tempéré, faisant peu de sport et ayant une alimentation composée en grande partie de végétaux crus aura des besoins bien inférieurs en eau qu’une personne vivant sous les tropiques, ayant une activité physique intense et une alimentation cuite et peu végétale.

Les fruits :

L’été est la période idéale pour consommer des fruits en abondance. Les fruits les plus juteux seront les plus hydratants : melons, pastèques, fruits rouges, agrumes nectarines... Ces fruits sont aussi ceux qui vont nettoyer le corps en profondeur pendant cette période particulièrement propice durant laquelle la température extérieure maintient le corps dans un certain confort physiologique.

Les fruits moins aqueux (bananes, kakis, dattes, avocats) sont plus utiles pour nourrir et construire les tissus de l’organisme et sont donc à privilégier dans des périodes où l’organisme est davantage sollicité (par la température extérieur, l’activité physique)

Ils se consomment seuls pour être digérés correctement et ne pas fermenter dans l’intestin.

Les jus de légumes :

En plus de permettre un apport supplémentaire en eau, ils sont aussi un shot de micronutriments souvent présents de façon insuffisante dans notre alimentation. On peut les consommer en plus de notre alimentation car étant exempts de fibres, ils sont digérés très rapidement et n’alourdissent pas le tractus digestif.

Les eaux infusées aux fruits :

L’eau dans laquelle on a laissé des tranches d’agrumes ou des fruits rouges change de tension et permet à la molécule d’être davantage hydratante.

Le kéfir de fruits :

En plus de sa richesse en probiotiques et en antioxydants, le kéfir de fruits permet de remplacer les boissons gazeuses que l’on retrouve souvent lors des apéritifs estivaux, en ayant un impact moindre sur la glycémie puisqu’environ 70% du sucre est consommé par les bactéries et les levures. Contrairement au kombucha, il ne contient ni théine ni caféine et est très facile à réaliser.

L’eau de coco :

Étant une boisson isotonique (composition proche du plasma sanguin), elle permet d’éviter la déshydratation, la perte de minéraux et l’hypoglycémie. L'eau de coco est également riche en sels minéraux (sodium, calcium, potassium, magnésium) permettant une bonne hydratation de l’organisme.

Attention : le thé, le café et certaines infusions sont diurétiques. Plus nous en consommons plus notre apport en eau devra être important

Quelle eau boire ?

Plusieurs propositions d’eau de boisson s’offrent à nous, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Dans tous les cas, nous avons intérêt à consommer une eau vivante, faiblement minéralisée (résidus secs < 120 mg/L), ayant un pH légèrement acide et ayant subie le moins de traitements possibles. L’eau de boisson est plus intéressante par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte. Elle a une fonction nettoyante et non pas régénérante. Voici donc une liste non exhaustive d’eaux consommables, mais notre préconisation reste de filtrer l'eau chez soi :

  • L’eau de source remplie naturellement tous les critères mais peu d’entre nous y ont encore accès
  • Les eaux minérales ou de source en bouteilles. Elles présentent l’avantage de pouvoir être faiblement minéralisées (taux de résidus secs faibles) mais les inconvénients d’être contaminées par les particules fines du plastique dans lequel elles sont contenues et de ne pas contenir des minéraux bio-assimilables. La Montroucous, la Montcalm et la Rosée de la Reine peuvent cependant être des alternatives intéressantes du fait de leur taux faible de résidus secs.
  • L’eau du réseau, bien que propre à la consommation, contient généralement beaucoup trop de minéraux et de polluants. Cependant, il existe différentes solutions pour améliorer sa qualité.

eau minérale

La filtration :

  • Système de filtration au charbon actif simple type carafe filtrante de la grande distribution : solution peu onéreuse mais qui présente des limites en ce qui concerne l’élimination du chlore, de certains métaux lourds et des pesticides insolubles dans l’eau. Il faut aussi veiller à changer régulièrement le filtre pour éviter le relargage et la prolifération bactérienne.
  • gourde filtrante pour nos déplacements
  • Système de filtration par osmose inverse : cette technique nécessite un investissement de départ mais c’est la plus efficace pour purifier son eau sans produit chimique
  • Système de filtration avec matériaux naturels maison Ecofiltro additionné du système de production d'eau hydrogénée en partenariat avec Myzora qui permet d'augmenter le pouvoir hydratant de l'eau


La distillation :

Cette technique permet d’éliminer les polluants et les minéraux et donc d’obtenir une eau très nettoyante pour l’organisme. Pour ne pas qu’elle devienne trop agressive pour l’organisme il faudrait la reminéraliser légèrement avec de du plasma marin, quelques gouttes de jus de citron ou de vinaigre de cidre

La dynamisation :

La dynamisation change les propriétés physiques et chimiques de l’eau en modifiant sa forme moléculaire. Pour cela on peut utiliser des techniques simples et accessibles de formes géométriques, de vortex ayant des bénéfices spécifiques ou bien qui participent à augmenter le potentiel vibratoire de l’eau, augmentant ainsi notre propre potentiel lorsque nous la consommons. Ces techniques n’ayant pas pour objectif de purifier l’eau, elles doivent être utilisées sur des eaux propres à la consommation. Le système innovant d'hydrogénation de l'eau est un système de dynamisation bénéficiant de sérieux appuis scientifiques.

Quelle quantité d’eau boire ?

Comme expliqué précédemment, les besoins en eau varient en fonctions de différents facteurs et notamment l’alimentation. Une personne consommant majoritairement des végétaux sous forme cru aura déjà un apport d’eau important par son alimentation et pourra donc se contenter facilement d’un demi litre d’eau de boisson par jour. Consommer plus d’eau que nos réels besoins pourra être délétère à notre organisme sur le long terme. En effet, si nous consommons plus d’eau que ce que notre corps demande, nos reins et notre peau vont devoir fournir un effort supplémentaire pour éliminer cette eau excédentaire, ce qui a plus ou moins long terme fatiguera ces organes émonctoires.

Pour connaître la quantité d’eau dont nous avons besoin, il suffit d’observer notre urine : si elle est transparente, c’est que nous avons trop bu, si elle est jaune c’est que nos besoins en eau sont satisfait, si elle très colorée et odorante c’est que notre consommation en eau est insuffisante.

Nous référer à notre soif n’est pas idéal car lorsque la soif est présente notre corps est déjà en manque d’eau.

Aurélie Scarabin est Naturopathe et Cheffe à domicile, passionnée par l'humain et le vivant. Son ebook "L'hiver en cru" est disponible sur la boutique.

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