Le sucre de canne complet et biologique.
Il a un indice glycémique bas : 25.
Il ne faut pas le confondre avec le sucre de canne roux car, dans la majorité des cas, ce dernier est un sucre raffiné et recoloré avec de la mélasse ou des colorants. Un test consiste à en déposer un peu dans une passoire et à le passer sous l’eau, ce qui lui fera perdre sa coloration. Dans certains cas, il s’agit de sucre raffiné cuit, à proscrire impérativement. Il y a aussi du sucre de canne blond qui est moins raffiné que le sucre blanc, mais qui a perdu une grande partie de ses qualités nutritionnelles.
Pour être certain de sa qualité, il est conseillé d’acheter le sucre intégral ou complet en magasin spécialisé de diététique. Celui-ci est reconnaissable à son goût riche et brut chargé de minéraux et d’oligo-éléments.
Le miel
Il est idéal pour sucrer les boissons, mais il est recommandé de ne pas en consommer sur du pain ou autres farineux. En effet, en raison des sucres simples qu’il renferme, il n’est pas compatible avec les aliments contenant des sucres complexes.
Il peut dès lors être à l’origine de troubles digestifs divers. Il est recommandé de ne pas consommer les miels chauffés ni pasteurisés, technique utilisée pour éviter leur cristallisation. Il faut également être très vigilant quant à la qualité du miel acheté car de nombreux miels sont élaborés par des opérateurs qui nourrissent les abeilles avec du sucre, bien que cela ne soit pas autorisé, d’autres, non « bio », avec des antibiotiques ! Attention à tous les « faux miels » d’importation.
La mélasse
Ce sirop issu de la canne à sucre est riche en nutriments divers.
Le sirop d’érable
Il provient de la sève d’érable concentrée. Il est préférable de se procurer du sirop d’érable non chauffé ni pasteurisé et d’origine biologique.
Le sucre de coco
Il est élaboré à partir de la sève de fleurs de cocotier. Après cuisson en chaudron sur des fours à bois (le bambou et les feuilles de cocotiers séchés sont principalement employés), la mélasse est écrasée avec une noix de coco et cristallise naturellement. L’indice glycémique est bas : 25
Le sucre de dattes
Ce sucre est issu à 100 % de dattes déshydratées, finement broyées. Cela permet de conserver intacte l’intégralité des composants nutritionnels de ce fruit. Il est en principe non traité et non raffiné (à vérifier tout de même). L’indice glycémique du sucre de la datte est de 68.
Le sirop d’agave
Il est élaboré à partir du jus d’un cactus, l’agave. Le mode de production doit être pris en compte lors de l’achat de ce produit.
Éviter toutes les techniques de raffinage ou procédés pouvant altérer l’intégrité de la plante. Le sirop d’agave est un sucrant naturel qui est issu de l’extraction de la sève de cactus qui se trouve dans le cœur de la pina d’agave lorsque la plante à entre 7 et 10 ans. Les agaves poussent sur les sols volcaniques du sud du Mexique.
Le jus de la pina d’agave est filtré puis chauffé doucement - la température ne doit pas dépasser 45 ° C - afin de favoriser une concentration de sucre (forme complexe de fructose appelé inuline), ce qui permet d’obtenir un sirop liquide.
Ce sucre possède un haut pouvoir sucrant malgré un index glycémique faible, ce qui est intéressant pour éviter la sécrétion importante d’insuline par le pancréas, à condition que ce fructose n’ait pas été par la suite raffiné, car il devient nuisible pour la santé.
Attention : tous ces sucres doivent être malgré tout consommés avec modération, même lorsqu’on a pris le soin de les choisir de provenance biologique et qu’ils sont extraits sans altération du produit d’origine. Le naturel ne doit pas être un encouragement aux abus.
Les fruits frais et secs
Ils sont une source appréciable de glucides variés bénéfiques à la santé.
La stévia
C’est une plante vivace originaire d’Amérique du Sud où elle est utilisée depuis 1500 ans par ses habitants pour son pouvoir sucrant 10 à 30 fois plus élevé que celui du sucre blanc. Elle est alcalinisante avec un goût légèrement anisé et ne contient pratiquement pas de calories (moins d’1 calorie pour 100 grammes). Elle convient très bien aux diabétiques.
La moitié d’une petite feuille de stévia suffit à sucrer une tasse de boisson. Son autorisation d’utilisation est très variable selon les pays. Le Japon a été le premier pays à en développer la culture et l’utilisation à grande échelle.
On peut se procurer des plants de stévia sur Internet ou chez des producteurs locaux.
Une grande vigilance doit être apportée aux produits apportant de la stévia raffinée contenue dans des pastilles dont on évitera la consommation car le procédé d’extraction des stéviosides isolés a recours à des solvants de synthèse qui laissent des résidus indésirables et éliminent les autres composés naturels de la plante. Sa poudre blanche, soluble dans l’eau, facile à diluer, est un extrait sans arrière-goût, qui a été hyper raffiné, son pouvoir édulcorant est énorme 100 à 300 fois environ celui du sucre blanc. Les glycosides de stévia sont parfois associés à d’autres ingrédients (maltodextrine, dioxyde de silice qui est généralement apporté sous forme de nanoparticule, très controversé...).
Tous les sucres que l’on vient d’étudier ci-dessus, bien que naturels, devront être consommés sans excès avec modération.
Renseignement à propos de l’auteur.
Eric Darche / Naturopathe-hygiéniste, auteur de 9 ouvrages, conférencier.
Créateur d’une école de naturopathie et d’hygiénisme en ligne : ENHED
Consulte en cabinet à Auzon en Auvergne ou par skype ou par tél : 09 50 24 05 34.
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