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Dissocier protéine et féculents, quel impact sur la santé ?

Dissocier protéine et féculents, quel impact sur la santé ?

- Categories : Au coeur de la vie

Ils consistent à faire des repas n’incluant pas en même temps des protéines et des féculents. On fera chaque jour des repas ne comprenant qu’une seule classe alimentaire, par exemple une journée uniquement de fruits.

Exemple de composition de repas dissocié :

le matin : un repas de fruits aqueux ;
le midi : crudités/légumes, plus éventuellement des légumes cuits, accompagnés d’aliments protéiques comme de la viande, du poisson ou des fruits de mer, ou des œufs, ou des oléagineux ;
le soir : crudités/légumes, plus éventuellement des légumes cuits, plus un aliment (des pommes de terre, du riz, des pâtes, du pain, du millet, du sarrasin, du quinoa ou d’autres céréales).

 

NOTA.                                                                                                                                          
Comme on vient de le voir, le régime dissocié s’exprime de différentes manières.

-          Soit on fait chaque jour un repas ne comprenant qu’une classe alimentaire.

-          Soit on associe des aliments ensemble comme les protéines et les crudités, mais on n’ associe jamais les protéines et les féculents ensemble.

Différentes personnes sans suivre un régime dissocié dans le but de perdre du poids ou encore de le «gérer», n’associent jamais les protéines et les féculents au même repas. S’ils suivent cette préconisation c’est pour respecter la règle des associations alimentaires compatibles et incompatibles, car selon eux, il existerait un antagonisme entre la digestion des féculents et des protéines, comme l’a affirmé l’hygiéniste Schelton.

PS. A l’époque de Schelton, cette affirmation semblait juste, au moins au niveau théorique. En effet, c'est un peu plus tard que l’on a eu les moyens techniques de suivre en temps réel grâce à des micro-caméras ou fibre optique, la transformation complète d’un repas à l’intérieur des organes digestifs.

Ce qui est vrai, c’est que les féculents ont besoin d’un pH alcalin ou très légèrement acide pour que la digestion puisse avoir lieu correctement, ce qui est le cas lorsque l’on consomme des céréales ou des féculents tout seul,  ou encore associé avec des aliments plutôt alcalin comme les crudités légumes.

 

1er exemple de repas.

Lorsque l’on consomme un repas de crudité associé à des protéines comme la viande, le poisson, les œufs ou les fruits de mer, sans la présence de glucide, très rapidement comme le précise Robert Masson, il y aura une sécrétion stomacale d’acide chlorhydrique et de pepsinogène.

Le pepsinogène  au contact de l’acide chlorhydrique sera transformé en pepsine.

Les protéines sous l’action de la pepsine vont être transformées en peptones. C’est le premier stade de la digestion des aliments protéiques. Une partie même de l’aliment protéique sera transformé sous l’influence  de l’acide chlorhydrique et de la pepsine en  acide aminés à environ 20 à 30 % selon les individus.

 

2ème exemple de repas.

Lorsque l’on consomme un repas de crudité associé à des protéines comme la viande, le poisson, les œufs ou les fruits de mer, mais cette fois-ci avec la présence de glucides (céréales ou féculents) la digestion se réalise ainsi.

Sous l’influence de la ptyaline salivaire, le farineux ou le féculent sera transformé dans l’estomac en maltose mais cette transformation, déjà commencé dans la bouche,  ne pourra se poursuivre dans l’estomac que si le pH reste légèrement acide voir alcalin (6 à 7).

Mais dans ce second exemple, la présence de protéine à ce repas, pourrait suggérer l’idée que la transformation du farineux ou du féculent ne pourra se poursuivre normalement, en raison de la sécrétion d’acide chloridrique très acide (pH de 1 à 2), que les protéines vont  provoquer au niveau stomacale. En effet, les protéines animales ont besoin d’acide chloridrique pour être digérées.

C’est là qu’intervient toute « l’intelligence somatique » de notre organisme, qui va provoquer la sécrétion d’acide chloridrique de manière différé, soit environ deux heures après le début de la digestion des féculents ou céréales, ce qui permet d’éviter un antagonisme digestif.

 

PS. Dire cela, ne veut pas dire pour autant, qu’il n’existe aucune association alimentaire incompatible, comme par exemple l’association féculents et fruits aqueux acides ou mi-acides. En fait, certaines associations alimentaires sont compatibles et même nécessaires en termes d’assimilation au niveau cellulaire comme l’association protéine-féculante ou céréale. Tandis que d’autres sont néfastes à l’équilibre de la flore intestinale et à l’intégrité de notre organisme.

Comme le précise Robert Masson, l’estomac s’adapte à la nature biochimique du repas mais jusqu’à certaine limite.  Ce naturopathe précise que le lecteur pourra avoir confirmation de ces notions fondamentales ignorés par de nombreuses personnes -qui affirment le contraire en raison de leur raisonnement purement théorique souvent influencés par les propos de l’hygiéniste Shelton- en lisant le livre « Les aliments dans le tube digestifs) de MM. Bernier-Adrian et Vidon chez Doin éditeur. (Edition 1988)

(J. Adrian, Professeur de biochimie, J.J Bernier Président du conseil national de l’alimentation et N.Vidon, Directeur de recherches à l’INSERM.)

Si les sécrétions d’acide chlorhydrique, n’étaient pas différées afin de laisser la digestion des féculents suivre normalement son cours sans être interrompue, l’enzyme ptyaline ou amylase salivaire serait inactivée dans un milieu acide. Ceci arrêterait la digestion des féculents qui rentrerait alors dans un processus de fermentation acide et alcoolique, provoquant des ballonnements, des gaz et des troubles de la digestion. C’est exactement ce qui se produit lorsque l’on mélange des féculents avec un aliment acide (comme les fruits aqueux ou un yaourt par exemple).


 

Avant d’aller plus loin il est nécessaire de préciser qu’il existe deux sortes de protéines :                   

-          Les protéines grasses comme la viande, le poisson, les œufs qui associe protéines et matière grasse et sont des aliments moyennement acide

ET

-          Les protéines maigres comme le fromage blanc ou les yaourts qui peuvent s’avérer être plus acide que les premiers. Il est donc conseillé de ne pas associer les yaourts ou fromage blanc avec du pain, des céréales ou féculents, justement, pour ne pas entraver la digestion de féculents.
 En effet, ici ce n’est pas le processus de la digestion qui peut gêner cette association : protéines maigres et féculents (en raison du processus expliqué plus haut), mais tout simplement à cause de l’acidité spécifique de ces aliments qui pourront s’opposer ou entraver la digestion des féculents dans la bouche et dans l’estomac. Il est donc déconseillé d’associer un yaourt ou du fromage blanc lors d’un repas comprenant des féculents ou céréales comme les pâtes, le pain, etc.
 
L’association protéines/féculents ou céréales et confirmé ou validé par les faits ou par la tradition, l’usage, le bon sens ou l’intuition de nombreux peuples.
 Quand on observe la plupart des plats traditionnels de cultures et d’origine ethnique diverses, on peut faire les constatations suivantes ; l’association protéines/céréales est adoptée depuis des siècles. En Chine, c’est le riz avec le soja ; chez les Indiens d’Amérique, c’est le maïs avec les haricots ; et chez les peuples Arabes, le couscous réunit le blé et les pois chiches.
 
En revanche, les plats « fourre-tout », incluant toutes sortes de céréales, de protéines et de légumes mélangés, et donc trop composites, peuvent s’avérer indigestes.

 

 Défauts du régime dissocié.
 
Les protéines non accompagnées de féculents ou céréales, au cours du repas, empêchent l’assimilation des acides aminés.
 
En effet, pour que les protéines, les glucides et les lipides pénètrent au niveau cellulaire, il leur faut la présence d’une hormone, l’insuline, qui permet à ces nutriments de pénétrer au niveau cellulaire. Mais cette dernière n’est sécrétée qu’en présence de glucides ou de féculents. En cas d’absence de sucres lents (farineux ou féculents) au cours d’un repas, la sécrétion d’insuline sera très faible. Par conséquent, la pénétration cellulaire des acides aminés, des sucres et des graisses sera, elle aussi, réduite. En revanche, le pancréas va sécréter en quantité importante du glucagon (une hormone hyperglycémiante) antagoniste à l’insuline (hormone hypoglycémiante).
 
Au contact du glucagon, le foie va transformer les lipides et les protéines en glucose grâce au processus de néoglucogenèse.
 

NOTA.                                                                                                                                             

Ceci explique pourquoi la dissociation des protéines et des féculents ou des lipides lors des régimes dits « dissociés » permet de maigrir. Mais cela se fait au détriment de l’assimilation de ces aliments et donc va générer des carences plus ou moins graves à moyen et long terme.

Conséquence du régime dissocié.                                                                                                         

Malgré la présence d’aliments protéiques, l’organisme va souffrir d’une carence en protéines par manque d’assimilation en relation avec la dissociation protéines/féculents.

 À moyen et long terme, les conséquences pourront être multiples et variées, selon les cas :
 fonte musculaire ; ostéoporose ; impuissance ; affaiblissement du système immunitaire ; manque de sécrétion des sucs digestifs ; anémie ; aménorrhée de carence protéique ; dépression ; vieillissement prématuré ; cachexie (maigreur extrême), etc.

Malgré la perte de poids rapide, ce régime n’est pas à conseiller car il perturbe gravement l’organisme et le contraint (selon certaines variantes de ce régime), tous les jours à une nouvelle adaptation sur le plan métabolique, ainsi qu’à un manque d’assimilation génératrice de carence.

De plus, tous les aliments en excès, même sur une seule journée, contraignent l’organisme à éliminer certains déchets en masse et forcent les émonctoires comme les reins ou les intestins.

En outre, l’apport important d’une classe alimentaire comme les fruits aqueux va provoquer une augmentation considérable des acides dans le corps. S’il n’arrive pas à les oxyder totalement, une déminéralisation de l’organisme s’en suivra par spoliation des réserves minérales, pouvant se faire au détriment des cheveux, ongles, os, etc., afin de lui permettre de réguler son Potentiel Hydrogène sanguin ou pH, et de rétablir l’équilibre entre les acides et les bases.

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