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Comment améliorer son alimentation pour favoriser un bon équilibre nerveux ?

Comment améliorer son alimentation pour favoriser un bon équilibre nerveux ?

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Une expérience a été menée aux Etats-Unis au Lycée Appleton, ou sont accueillis des élèves ayant des problèmes comportementaux plus ou moins graves. L’objectif était de ne pas instaurer une discipline spéciale, mais de réguler leur comportement par une alimentation bien étudiée, sans colorants ni conservateurs ni ajouts chimiques, composée principalement de céréales complètes, de fruits et légumes frais, sans friture.

 

Les plats étaient réalisés sur place, sans conserves. Il n’y avait pas de distributeurs de sodas ; l’eau était servie à volonté. Le directeur de l’établissement a remarqué d’importants changements dans le comportement des élèves, qui s’est très largement amélioré.

 

Il a notamment observé une baisse de l’agitation et une amélioration de la concentration en classe ; les élèves obtenaient  de bien meilleurs résultats pour un budget similaire à celui des autres écoles !

 

D’autres expériences analogues ont été réalisées en Suède et au Danemark avec des résultats identiques et ce, dans différents collèges. D’après les responsables de ces établissements, les formes d’agressivité entre les jeunes ont considérablement baissé et les résultats scolaires se sont, dans l’ensemble, nettement améliorés. Ceci uniquement grâce au recours à des produits alimentaires de qualités, à dominante bio-végétarienne, non raffinés et crus.

On se plaint de plus en plus du comportement des jeunes, de l’hyperactivité de certains d’entre eux, de leur manque de concentration en classe, de leur démotivation, de leur agressivité. 

Comment expliquer que les jeunes des générations précédentes, sans être pour autant des anges, semblent moins concernés par ces comportements dits asociaux ?

 

La nouvelle génération a-t-elle décidé, du jour au lendemain, d’adopter ces comportements excessifs, pour le seul plaisir d’être diffèrent, de provoquer, ou cela s'explique par d’autres causes ?

 

Et dans ce cas, quels sont les éléments qui permettent d’expliquer ces attitudes agressives ?

 

On peut penser, bien sûr et à juste titre, à l'éducation permissive de certains parents, à la violence si souvent exprimée dans les médias (télévision, films, journaux, jeux-vidéos, etc.), au stress croissant auquel nous sommes tous plus ou moins confrontés, etc.

 

Mais il ne faudrait surtout pas sous-estimer un autre facteur souvent ignoré, qui contribue pour une large part à la genèse des difficultés relationnelles que bien des jeunes rencontrent aujourd’hui, et qui peut se résumer d’un mot : l’alimentation.

 

Chacun sait que l’alcool, même consommé par une personne équilibrée mentalement et physiquement, peut, en un laps de temps très court, affecter son comportement psychique et être à l'origine d’actes délictuels et de violence.

 

Mais, lorsqu’il s’agit d’alimentation, l’idée semble beaucoup plus difficile à accepter. Pourtant, les conséquences peuvent bel et bien s’avérer tout aussi redoutables.

 

Une alimentation dénaturée, riche en produits raffinés et en produits de synthèse divers et variés, par exemple, les préparations de type fast-food , si appréciées des jeunes, ne peut que contribuer au déséquilibre biochimique du cerveau et faciliter les excès de violence.

 

Ne pas oublier que les troubles de santé et particulièrement les troubles de santé mentale sont en relation avec :

-          des carences micro-nutritionnelles(on pensera bien sûr aux carences générées par l’alimentation mais elles peuvent aussi concerner tous les autres facteurs de santé.)

-          des toxique alimentaires, auxquels il faut ajouter tous les toxiques quelque soit le domaine (émotionnel, excès de stress en tous genre, mais aussi les toxique de l’air, de l’eau, de la terre, etc.)

-          Les excès alimentaires mais concerne aussi tous les domaines déjà énumérés ci-dessus.

 

Comment améliorer son alimentation pour favoriser un équilibre nerveux et psychique ?

 

Il sera nécessaire de supprimer les sources d’aliments raffinés ; aliments composés de sucre raffiné ou à indice glycémique élevé qui provoquent une forte concentration de sucre dans le sang en très peu de temps :

 

Sucre blanc incorpore ou rajoute aux aliments, maltose, glucose, fructose raffiné, confiseries, barres chocolatées, biscuits et pâtisseries en général (sauf s’ils sont issus de farines complètes ou semi complètes), sodas, cola, hamburgers (composes de pain mou raffine), frites dont l’indice glycémique est très élevé (correspond a une concentration en sucre, même s’il s’agit de sucre complexe), pain blanc, riz blanc, pâtes, blanches, céréales du petit déjeuner de type cornflakes, fécules de pomme de terre, amidon de maïs, malto-dextrine, chips, pop-corn, gâteaux de riz, riz soufflé, semoule raffinée, viennoiseries du commerce traditionnel.

 

Attention aux sodas, jus de fruits industriels, biscuits ou autres préparations riches en sucre ajouté comme le fructose raffiné et le sirop de glucose-fructose ou dextrose. Ces sucres contournent les mécanismes de régulation de l’appétit (peu de sécrétion d’insuline

et de leptine) et favorisent la surconsommation de calories et, dans certains cas, la prise de poids.

 

Les animaux, auxquels on donne un régime riche en fructose raffiné, se mettent à manger davantage et leur poids, ainsi que leurs graisses corporelles, augmentent.

 

Le fructose, raffiné en grande quantité, induit des problèmes hépatiques semblables à ceux des alcooliques, chez les animaux qui en consomment beaucoup.

 

Parallèlement à la consommation d’aliments raffinés, une autre erreur majeure, en diététique, consiste à grignoter entre les repas. Certains enfants et adolescents arrivent ainsi a manger entre 15 et 20 fois par jour. Il sera nécessaire de supprimer les grignotages incessants entre les repas. Comme l’a souvent fait remarquer le naturopathe Robert Masson, le grignotage incessant constitue une  méga-nuisance  alimentaire.

 

LES GLUTAMATES

Son apport régulier et important, via l’alimentation,  peut entraîner de nombreux problèmes neurologiques (incluant des lésions cérébrales).

Dans un numéro de la revue française Panorama Médical, on pouvait lire :

 Les doses de glutamate ingérées par les enfants sont parfois si élevées qu'administrer à dose identique oralement à un jeune animal, elles entraîneraient la destruction pure et simple

du système nerveux central. Un enfant de 10 ans ingère, dans un sachet de soupe instantanée,

entre 1000 et 1300 mg de glutamate, soit une quantité bien supérieure à celle qui tue les noyaux cérébraux des cobayes. 

 

Le glutamate peut provoquer, dans certains cas, la dégénérescence du système nerveux, des troubles neuropsychiatriques, des maux de tête, etc.

 

LES PHOSPHATES

 

Les phosphates sont des substances chimiques ayant tendance à conserver la couleur et à retarder la détérioration des aliments. Ils peuvent également rendre les produits alimentaires plus doux en augmentant la quantité d’eau qu’ils contiennent. Étant donné que l’addition d’eau aux aliments ne leur coûte pratiquement rien, les industriels sont tentés d’utiliser à cette fin des polyphosphates pour augmenter leur volume et leur poids.

 

Les symptômes engendrés par les phosphates peuvent être : l’hyperactivité, le déficit de l’attention, une agitation anormale, une faible capacité de concentration, une mauvaise gestion du sommeil, des difficultés de parole (dyslexie), des difficultés psychomotrices, de l’agressivité, une situation d’échec matériel et social malgré un QI souvent supérieur à la moyenne.

 

Les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), les tics, la dyskinésie relèvent également de ce

syndrome. Dans certains cas, on peut faire disparaître la dyslexie par un régime sans phosphates.

 

Les phosphates alimentaires sont présents dans certaines boissons au thé, certains sodas à l'orange ou au citron (acide citrique plus sucré), les colas (dont l’acide phosphorique est récemment passé de 0,55 à 0,70 g/l, soit une augmentation de 27 % imaginée par

les manufacturiers uniquement dans le but d’entretenir la soif), les barres chocolatés, le chewing-gum, le riz incollable (enrobage phosphate), la levure chimique pour gâteaux (pyrophosphates : 40 g/kg de phosphates), certaines pâtes à la noisette et au chocolat,

les poudres chocolatées et autres chocolats industriels, le vin blanc d’Alsace (qui contient du phosphate).

 

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Après avoir supprimé toutes les causes des troubles du système nerveux, suivre le plan alimentaire conseillé.

1) - Le repas du matin ou petit-déjeuner

 

Plusieurs variantes sont possibles.

 

La boisson peut être consommée soit juste avant le lever, soit au lever (30 minutes avant le petit-déjeuner). La digestion de ce dernier en sera plus aisée : cela évitera les lourdeurs digestives.

 

La boisson peut aussi être prise pendant le petit-déjeuner lui-même. Il faudra boire une quantité modérée de liquide pour ne pas trop ralentir la digestion. On pourra choisir une infusion, du malt, une chicorée, un thé, un lait d’amande, de noisettes ou de châtaignes, ou encore un jus de légumes non lacto-fermenté. L’idéal serait de le réaliser soi-même à partir de produits d’origine biologique grâce à un extracteur de jus.

 

Aliments à inclure dans le petit-déjeuner (si l’on est intolérant à certains aliments proposés ici, bien évidemment il ne faudra pas en tenir compte et donc le consommer) :

 

• soit du pain semi-complet ou complet d’origine biologique et des oléagineux variés où prédominent les noix (recommandé pour les enfants et adolescents) ;

• soit du pain beurré en quantité modérée et de temps en temps et seulement d’origine biologique ;

• soit une variété de fruits secs (dattes, figues ou bananes séchées) ;

• soit une variété de fruits amylacés (châtaignes ou bananes) ;

• soit du pain et 1 ou 2 œufs à la coque (déjeuner particulièrement nourrissant et équilibré) ;

• soit une variété de graines germées (par exemple, 2 à 3 cuillères à soupe de tournesol germé, de blé germé, de sésame germé, de luzerne germée, etc.).

 

Prendre soin de bien mâcher tous les aliments.

N’hésitez pas à changer régulièrement de petit-déjeuner pour éviter la monotonie et favoriser l’équilibre alimentaire.

 

Important.

Pour ne pas souffrir de troubles digestifs (comme des ballonnements, des gaz, des brûlures, des diarrhées), il est recommandé de ne pas associer le pain, les pommes de terre ou les céréales aux aliments acides ou trop concentrés en sucre de digestion rapide, qui bloquent les processus de digestion, tels que :

 

• Fruits frais ou secs et jus de fruits : orange, citron, pamplemousse, pomme, raisin, fraise, poire, cerise, pêche, ananas, banane, figue, datte, abricot, raisin, pruneau, etc. Seuls les fruits oléagineux (amande, noix, noisette) sont compatibles avec les féculents ou les céréales.

 

• Jus lacto-fermentés, mueslis et crème Budwig, yaourts de lait de vache ou de soja, et tout liquide à base de soja cru.

 

2) - Le goûter vers 16 h ou 17 h (facultatif)

 

Collation légère, consommée 2 heures minimum avant le repas du soir et seulement si l’on a vraiment faim. Prendre :

• soit un fruit aqueux (consommé seul et non associé avec d’autres aliments) : orange, citron, pamplemousse, etc. en fonction du terrain organique

• soit un fruit amylacé : châtaignes, banane, marrons, etc., selon l’intensité de l’activité physique

• soit quelques fruits secs : dattes, figues, pruneaux, bananes séchées, etc., selon l’intensité de l’activité physique ;

• soit une compote de pommes froide ou chaude ;

• soit une tisane non sucrée ou de l’eau de source si l’on a soif.

Étant des glucides complexes concentrés et de digestion longue, les féculents (tels que le pain, les gâteaux, les pâtisseries) devront être évités avant le repas du soir au goûter.                                                                                              

Ceci étant dit, il faut considérer la capacité digestive individuelle et l’intensité de l’activité physique qui, dans certains cas, permettent et nécessitent la consommation de quantité modérée de féculents.                   

3) - Les repas de midi et du soir

• Crudités à l’entrée : carottes, betteraves, céleris, navets, salades, etc., d’origine biologique de préférence. À bien mâcher.

 

On peut y ajouter des graines germées de céréales, de légumineuses ou de papilionacées : kamut, blé, seigle, lentille, petits pois, azuki, luzerne, fenugrec, etc.

On peut aussi complémenter avec de jeunes pousses de céréales, de légumineuses ou de papilionacées et un peu d’algue d’origine biologique : Dulse, Nori, ou Wakamé, etc. (Attention au mercure et arsenic etc., contenu dans certaines algues et surtout la chlorella, demander des analyses.)

L’usage des aromates est conseillé : oignons, ail, olives noires, etc. Il est recommandé aux personnes quelque peu sensibles sur le plan digestif de consommer à midi des crudités riches en fibres - comme la carotte, la betterave, le céleri et le navet - et le soir, par contre, des crudités plus tendres - comme la courgette, le concombre, la laitue, l’endive, etc.-

• Féculents et céréales : pommes de terre, pâtes, riz, millet, sarrasin, quinoa, seigle, orge, maïs, avec ou sans légumes cuits. Ces derniers ne sont pas indispensables s’il y a des crudités, mais on peut tout à fait consommer un plat d’aubergines à la provençale par exemple. Si l’on n’est pas allergique aux produits laitiers, on peut rajouter de temps en temps un peu de fromage râpé de bonne qualité d’origine biologique de préférence, sur les pâtes.

• Protéines : viande, poisson, œufs (à la coque de préférence), fruits de mer, légumineuses trempées la veille dans de l’eau ou germées pour en faciliter la digestion. Les aliments marins, poissons et fruits de mer seront de préférence d’origine sauvage, et la viande biologique.

• Lipides : 1 cuillère à soupe d’huile de noix ou de colza (de temps en temps rajouter, de l’huile d’olive et de l’huile de tournesol), mais impérativement vierge de première pression à froid et d’origine biologique. Cette huile servira pour l’assaisonnement des crudités, en y ajoutant, par exemple, un peu de sel marin complet bio ou de la fleur de sel bio.

 

4) - Dessert 

Éventuellement une tarte aux pommes ou une compote de pommes, ainsi que toutes les tartes aux fruits cuits (sauf celles où les fruits restent acides malgré la cuisson, comme les abricots ou les groseilles).

Un peu de chocolat cru de bonne qualité est une autre possibilité.

Il faut surtout éviter de prendre au dessert des aliments susceptibles de troubler la digestion (comme l’a d’ailleurs si bien démontré le naturopathe Robert Masson), tels que :

 

• les fruits frais, les fruits secs, les jus de fruits et les aliments contenant du jus de fruits (comme certains desserts ou compotes) ;

• les sirops ;

• les sodas, les colas ;

• le miel ou les aliments en contenant (pain d’épices) ;

• l’hydromel (boisson à base de miel) ;

• les jus lacto-fermentés ;

• les müeslis et les crèmes Budwig ;

• les yaourts ;

• le fromage blanc ;

• les yaourts au soja ;

• tout liquide ou aliment à base de soja cru ;

• les glaces et les sorbets, à cause du froid qui peut freiner la digestion et la compromettre.

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